SCENOGRAPHIE
photos de @cszphotographie
Nous avons choisi un dispositif bifrontal, pour offrir au spectateur un rapport immersif à la représentation.
Au centre de cet espace, une plateforme : elle "favorise le jaillissement de multiples images et qui permet à chaque souvenir du narrateur de prendre corps. Cette plateforme pourrait bien être une machine à remonter le temps. Seul îlot dans ce long couloir, elle serait un véritable support pour l’imaginaire des acteurs et des spectateurs.
Elle évoquerait successivement une jetée, une chambre d’enfant, une épave, un iceberg, une table, une carcasse de voiture, un lit, ou encore une scène." (sic Et Alors cie).
Le dessin de cette plateforme fait echo à un type de mobilier que l’on trouve souvent sur les rives d’un fleuve, aux abords d’un plan d’eau.
Les lattes de bois sont peintes en blanc légèrement patinées, elles font penser à du bois flotté.
Nous voulions que cette plateforme ait une apparence accidentée, comme un morceau de terrain qui se serait effondré.
Une envie d’illusion : les pieds de la plateforme, peints en noir, permettent à la partie en bois blanc de se détacher complètement du sol, elle semble flotter dans les airs.
Le sol est recouvert de granules de caoutchouc noirs, et selon l'état lumineux, elles disparaissent ou apporte de la matière. Le sol apporte un contraste de couleur, de son et de texture avec la plateforme centrale.
Gradins 120 places : 8 modules de 15 places / construction de la scénographie par les ateliers du Grand T à Nantes
Comparaison maquette 3D - construction aux ateliers du Grand T à Nantes - et installation au plateau
Images 3D, dessins, et plan
Un texte de Edouard Louis
Mise en scène : Marie Dissais
Collaboration artistique : Louise Kervella
Jeu : Bertrand Cauchois & Didier Bardoux
Création lumière : Stéphane Hulot
Création son : Amélie Polachowska
Scénographie : Hannah Daugreilh
Regards complices : Arnaud Churin & Marjorie Kellen